Dernière mise à jour le 4 août 2024
Comment fonctionne notre calculateur ?
Notre outil sera une aide précieuse pour tous les surfeurs, des néophytes aux pros. Avec une formule qui intègre votre niveau, votre âge, votre condition physique, votre poids, et le type de vague, c’est un guide sur mesure pour trouver le volume parfait de votre planche.
Pourquoi le volume d’une planche est devenu important depuis une 10aine d’années
Le choix de la planche de surf est un art en soi. Un élément qui, depuis une décennie, a pris une ampleur considérable, c’est le volume. Pourquoi le volume d’une planche est devenu important depuis une dizaine d’années ? La réponse réside dans notre quête éternelle de la vague parfaite.
Autrefois, je me rappelle, on ne parlait pas de volume. On chevauchait des “galettes”, fines, nerveuses, et souvent inadaptées aux conditions moyennes ou à notre forme du moment. Ces planches étaient synonymes de prestige : plus elle était fine, plus on se sentait proche des légendes du surf. Mais ce prestige avait un coût : frustration et performances mitigées dans des conditions de vagues loin d’être idéales.
Pourtant, des pionniers comme John Whitney Guild ont vu les choses autrement. Il a proposé d’intégrer le ratio volume/poids du surfeur pour sélectionner la planche. En clair, il ne suffisait plus d’avoir l’air cool, il fallait être efficace et prendre du plaisir. Et pour ça, le volume est devenu notre meilleur ami.
Ce n’est pas un hasard si le concept de volume a été emprunté au monde de la planche à voile. Il est crucial : il détermine la flottabilité et par extension, notre capacité à glisser sur l’eau. Une révélation pour beaucoup de surfeurs qui ont vu leur nombre de vagues prises augmenter drastiquement.
Mais attention, le volume n’est pas une donnée à isoler. Les spécifications historiques comme la longueur, la largeur et l’épaisseur jouent toujours un rôle prépondérant dans le comportement de la planche. Et oui, le shape a son mot à dire ! Un fish twin fin à 2 dérives n’aura pas le même besoin volumique qu’un gun destiné à affronter des murs d’eau.
C’est donc une question d’équilibre, et d’expérience. Avec le temps, vous apprendrez à sentir quelle planche convient à votre style, à votre corps, et aux vagues que vous affrontez. Pour la plupart d’entre nous, en particulier ceux qui n’ont pas un quotidien de surfeur pro, le volume sera toujours une donnée à privilégier.
Comment choisir sa planche de surf ?
La clé du choix de votre planche réside dans son volume. Ce dernier doit être en adéquation avec votre poids, votre forme physique, votre niveau d’habileté, votre âge et, bien sûr, le type de vagues que vous affectionnez.
- Le volume de la planche selon votre poids : il s’agit d’équilibrer le poids du surfeur avec le volume adéquat pour assurer une bonne flottabilité tout en conservant une maniabilité optimale.
- Le volume de la planche selon votre condition physique(et oui, ça fait mal…) : la condition physique influence grandement le volume nécessaire. Une personne en bonne forme peut opter pour une planche avec moins de volume, tandis que si l’on a perdu de sa superbe, ajuster le volume peut contribuer à maintenir le plaisir et la performance à l’eau.
- Le volume de la planche selon votre âge(ça fait mal aussi…) : l’âge, cette donnée impitoyable, joue aussi sur le volume idéal de votre planche. Avec les années, il est sage d’ajouter quelques litres pour compenser la vigueur qui s’atténue… sauf pour des exceptions comme Kelly Slater, qui semble défier le temps.
- Le volume de la planche selon la taille des vagues : pour les grosses vagues puissantes, un surplus de volume peut être judicieux pour anticiper le take-off. Inversement, dans les petites vagues, un supplément de volume favorise une meilleure flottabilité et une génération de vitesse plus aisée.
- Le volume de la planche de surf selon la construction : la flottabilité peut varier selon le matériau de la planche. Avec les planches en époxy et en mousse EPS, qui offrent une flottabilité naturelle accrue, une légère réduction du volume peut être envisagée pour maintenir l’équilibre.
Comprendre les différentes niveaux de compétences en surf
Identifier son niveau est primordial pour le choix de la planche. Voici comment le volume s’adapte à chaque stade :
- Débutant :
- Premières tentatives de rame et de prise de vagues sur de petites mousses avec des longboards.
- Volume conseillé : équivalent à 90% du poids corporel (1 litre de volume pour 1 kilogramme de poids).
- Débutant à intermédiaire :
- Surf sur de vraies vagues et réussit des changements de direction simples.
- Peut aller à gauche ou à droite selon la vague.
- Légère réduction de volume pour plus de maniabilité.
- Intermédiaire :
- Expérience de 2 à 5 ans.
- Maîtrise des vagues de petite à moyenne taille.
- Réalisation de manœuvres fondamentales (carves, replacement, flotteur).
- Volume ajusté pour un bon équilibre entre flottabilité et contrôle.
- Intermédiaire à avancé :
- Expérimenté :
- Plus de 10 ans d’expérience.
- Surfe sur tous types de vagues et effectue des turns engagés.
- Ride des tubes et peut se lancer dans les airs.
- Volume minimal nécessaire, environ 35% du poids corporel, pour une performance optimale.
Importance du volume : il y a une raison pour laquelle les planches à haute flottabilité sont recommandées aux débutants et aux personnes ayant moins de force dans le haut du corps : elles rendent la rame plus aisé et offrent une stabilité sans pareille. À l’inverse, les planches à faible flottabilité sont l’apanage des surfeurs chevronnés, qui recherchent des turns serrés et un surf agressif, malgré une rame plus exigeant.
Chaque étape de ce voyage sur les vagues nécessite donc un volume de planche adapté, non seulement pour faciliter la progression mais aussi pour maximiser le plaisir.
En somme, notre calculateur est là pour vous éclairer, mais gardez à l’esprit que le surf est une question de feeling. Faites-lui confiance, il saura vous guider vers la planche qui vous correspond le mieux.
Comment est calculé le volume de la planche selon ces dimensions
Tu vois, le volume de ta planche, c’est un peu comme la quantité d’air dans un ballon. Pas assez et il ne rebondit pas, trop et il éclate. Pour le surf, c’est pareil : le volume va déterminer la flottabilité de ta planche.
On commence avec les mesures de base, c’est-à-dire la longueur, la largeur et l’épaisseur. Et on sort une formule qui, même si elle a l’air sortie d’un cours de maths ennuyeux, est ultra utile :
Volume = (Longueur x Largeur x Epaisseur) / 1000.
Ça, c’est en centimètres, ce qui nous donne le volume en litres. Si tu as tes dimensions en pouces, pas de panique, un petit coup de multiplication par 2.54 et tu es en centimètres.
Mais attention, ce n’est pas si simple. La forme générale de ta planche, ça compte aussi. Tu multiplies ton volume de base par un facteur entre 0.54 et 0.6 pour ajuster à la réalité de la planche. C’est ce qu’on appelle le “shape”, et c’est ce qui fait qu’avec les mêmes dimensions, deux planches peuvent avoir des volumes totalement différents.
Le futur du volume des planches de surf
Il y a eu une révolution dans notre façon de voir les planches. Avant, on cherchait la performance avant tout. Mais maintenant, on se rend compte que le fun, c’est pas mal non plus ! Les planches dites “groveler“, celles qui sont un peu plus généreuses en volume, deviennent de vrais best-sellers. Elles permettent de s’éclater même sur des vagues qui sont loin d’être parfaites, et admettons-le, c’est souvent le cas.
La quête du volume idéal est donc surtout une affaire de conditions, de ressenti et d’évolution. Le volume n’est pas une science exacte et est en constante révision pour coller au mieux aux besoins de chaque surfeur. L’important, c’est de trouver le juste milieu entre flottabilité et maniabilité, pour que ta planche soit une extension de toi-même dans l’eau.
Ne t’enferme pas dans une formule. Utilise le volume comme un guide, mais laisse-toi guider par tes sensations. Après tout, le surf, c’est un art, pas une science !